La microfinance au Luxembourg

La crise sanitaire a entraîné une hausse des demandes de microcrédits.

Afin d'encourager les initiatives locales, les actionnaires de microlux, notamment BGL BNP Paribas, le groupe d’assurance Foyer et l’ONG ADA (Appui au Développement Autonome), ont décidé de renforcer les capacités de financement de microlux.

En augmentant son capital de 233.000 EUR, microlux et ses actionnaires développeront l'insertion par le développement économique en réduisant les obstacles à l'entrepreneuriat. 

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Le microcrédit est un levier d'inclusion financière qui aide les personnes exclues du système bancaire traditionnel à réaliser leurs projets.

Parce que leurs revenus sont trop faibles ou imprévisibles, certains n'ont toujours pas accès aux services bancaires classiques. Les instituts de microfinance leur proposent alors un accès à des services financiers abordables : épargne, assurance, crédits, transferts d'argent, etc.

Lorsqu'on entend parler de microfinance, on pense avant tout aux pays en voie de développement et à l'économiste bangladais Muhammad Yunus, le premier à avoir développé les microcrédits au Bangladesh.

Or, en raison des inégalités sociales croissantes, les économies matures comme le Luxembourg, font aujourd'hui également appel à la microfinance pour permettre aux personnes en marge de réaliser leurs projets.

En 2019, 36 microcrédits ont été octroyés au Luxembourg.

Depuis sa création, microlux a permis la création de 70 entreprises et 110 emplois.

En 2019, preuve de son dynamisme, microlux a lancé une nouvelle offre de "microcrédit emploi" d'un montant maximum de 10.000 EUR répondant à un besoin de mobilité professionnelle.

Aux côtés de BGL BNP Paribas, Le Fonds Européen d'Investissement est entré en septembre 2019 dans le capital de microlux, donnant ainsi une nouvelle dimension au microcrédit au Luxembourg.